mercredi 24 juillet 2013

Rapatriement au pluriel

Je devais médicaliser une course ou un salon hippique du côté de Bourges pendant une semaine à partir du 20 juillet : 10 heures par jour pendant 8 jours. La boite avec laquelle je travaille n'ayant pas eu le contrat, je me retrouvais dispo. Je me suis dit que j'allais essayer de voir si côté rapatriement, il était intéressant de donner des disponibilités longues dans l'espoir de pouvoir partir longtemps et donc loin. Et là, bingo, rapatriement pour Bangkok avec une amie infirmière. En classe affaires aller et retour car le patient est valide. Avec à peu près 2 jours sur place pour soi. Trop bien !!
Le patient a été brulé gravement il y a au moins 2 semaines et quand nous sommes allés le voir, il n'avait plus de pansement. Trop facile. Sans avoir d'à priori, il était une caricature vivante des occidentaux venant en Thaïlande pour trouver "l'amour" : gros, cheveux gras, moche, avec la critique facile sur la Thaïlande et les thaïlandais, et évidemment en couple avec une thaïlandaise. Au cours de son hospitalisation, il a perdu 10 kilos et n'en pèse "plus que" 110. Ma collègue l'encourage : "faudrait passer sous la barre des 100" alors qu'un peu plus tard, le patient sort avec nous pour aller manger un kebab... Y a du boulot...
On a vu beaucoup de couples mixtes dans les rues de Bangkok : jeunes ou vieux en couple avec une jeune thaïlandaise. Certains couples avec des enfants. A mon avis, chacun doit y trouver son compte, mais on ne peut pas s'empêcher de trouver cela un brin malsain.
Bref, c'était bien sympa de passer 2 jours à Bangkok pour une journée de boulot d'autant que nous étions bien logés dans un hôtel avec piscine, salle de sport et monstrueux buffet au petit déjeuner. On en a profité pour aller diner à l'hôtel Intercontinental : encore une fois monstrueux buffet.

Après ces 4 jours de dur labeur, un jour de repos et nouveau départ demain pour le Maroc récupérer une personne âgée pour la ramener chez elle.

Le problème est qu'en général on doit partir tôt avec des réveils vers les 4 - 5 heures pour ensuite enchaîner les vols et les transferts dans différents aéroports avec contrôle d'identité et des sacs régulièrement. Ce rythme est assez épuisant mine de rien. Et devoir expliquer (comme on l'a fait à Amsterdam) en anglais à quoi sert un laryngoscope est assez difficile mais on est vite récompensé par leur mine dégoutée une fois que les douaniers ont compris. Le premier à avoir compris a mimé avec notre laryngoscope le geste pour ces collègues et on les voyait les uns après les autres faire une grimace de dégout. Excellent !!! Sinon, évidemment une fois le sac médical ouvert avec le tensiomètre, les différents solutés, les différentes ampoules, les sondes d'intubation ou naso-gastrique : les policiers ne savent plus quoi faire : tout contrôler et y passer des heures ? Interdire les solutés au risque d'être responsable si le moindre problème médical survient lors du vol ? Ainsi, après un bref coup d'oeil, ils nous demandent de tout remballer. En général, je prends un malin plaisir à prendre mon temps pour tout ranger comme il faut et refermer le sac. Et inutile de pester... Fallait y penser avant, gros béta !!!

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